Parmi d'autres défis stratégiques de l'Otan, il a également noté le terrorisme qui "constitue une menace immédiate, comme le monde a pu en être le témoin avec les récentes tragédies à Bruxelles, Paris et Ankara" et l'afflux de migrants et de réfugiés qui "a provoqué des crises économiques, démographiques et humanitaires mettant à l'épreuve le tissu social de l'Europe".
"Afin de relever ces défis, nous devons continuer à maintenir et à renforcer notre niveau de disponibilité opérationnelle et notre agilité afin d'être capables de combattre ce soir même si la dissuasion échoue", a déclaré le général américain.
De son côté, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a remarqué que l'organisation était entrée dans une "nouvelle ère d'incertitude". Toutefois l'Otan est, selon lui, "prête et à la hauteur de ce défi".
En février 2015, M.Stoltenberg avait assuré, lors d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, que les dernières démarches entreprises par l'Otan revêtaient un caractère purement défensif. Le Kremlin avait de son côté maintenu que l'Alliance atlantique créait de la tension supplémentaire, générait de la confrontation et minait le système de sécurité euroatlantique dans son ensemble.