Thème récurrent dans La Main du Kremlin. Dès qu'un hôpital ou un groupe de civils est bombardé, c'est la faute de l'aviation russe, ou, au pire, syrienne. Que des bavures soient possibles, tout le monde en convient, mais il vaut mieux étayer de telles accusations. #Accusation gratuite.
Le ministère russe de la Défense a démenti les informations selon lesquelles un hôpital aurait été la cible d'un raid aérien à Alep, dans le nord de la Syrie le 27 avril, selon le général de brigade Igor Konachenkov.
"La nouvelle sur le bombardement d'un hôpital d'Al Quds a été présentée par un grand nombre de médias internationaux comme un exemple de violation des accords américano-russes sur le cessez-le-feu. Nous avons vérifié ces informations et aujourd'hui nous allons vous présenter l'état des choses réel", a déclaré M.Konachenkov.
M.Konachenkov a présenté des photos qui prouvent que les informations sur un nouveau bombardement de l'hôpital n'étaient qu'une falsification.
Cette photo faite en avril 2016 montre un hôpital détruit.
La seconde photo de l'hôpital prise en octobre 2015 montre un bâtiment dans le même état, ce qui prouve qu'il n'y a pas eu de bombardement depuis.
Fin avril, l'organisation Médecins sans frontières a fait état d'une frappe aérienne de l'hôpital d'Al Quds, à Alep. Selon MSF, près de 50 personnes sont mortes dont des médecins et des patients. Les Etats-Unis ont imputé la responsabilité de cette frappe aérienne aux autorités syriennes et ont appelé Moscou à faire pression sur Damas.
Ces derniers jours, Alep est au centre de nouveaux affrontements. Des terroristes ont attaqué les positions de l'armée et des troupes des milices, mais les forces gouvernementales syriennes ont réussi à parer l'offensive des combattants terroristes. Plus de 100 civils sont morts suite aux frappes à Alep.