Lors de la première expérience, on a proposé aux participants de réaliser une tâche ennuyeuse, recopier plusieurs fois un groupe de lettres. Avant et après l'expérience, ils devaient remplir un questionnaire sur leurs préférences alimentaires. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'après l'exercice ennuyeux les participants se prononçaient plus souvent en faveur de chips, de sucreries et de fast-food qu'avant.
Lors de la deuxième expérience, on a montré aux participants une vidéo amusante et une vidéo ennuyeuse. Lors de la séance, on leur a proposé de grignoter de la nourriture soit saine, soit peu recommandable. Les participants qui regardaient une vidéo ennuyeuse ont choisi beaucoup plus de nourriture malsaine que ceux qui ont regardé la vidéo amusante.
Les résultats de cette recherche confirment ceux obtenus lors de recherches précédentes. Les chercheurs américains de l'Université de Californie estimaient ainsi que la malbouffe était susceptible de nous rendre paresseux en changeant la composition chimique des cellules de notre cerveau.
"Cela prouve la théorie selon laquelle l'ennui est lié avec un niveau bas de dopamine, un stimulant chimique du cerveau. Les gens cherchent à augmenter ce niveau en mangeant tout ce qui est gras et sucré s'ils ne trouvent pas d'autres moyens pour se débarrasser de l'ennui", a déclaré auteur de la recherche, Sandi Mann.