Les pays de l'Otan ne veulent pas de confrontation ou de nouvelle guerre froide avec la Russie, a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, dans une interview accordée au quotidien allemand Die Welt.
"Nous ne voulons pas de course aux armements" a annoncé le responsable, ajoutant que pour continuer le dialogue politique avec la Russie, les pays de l'Otan devaient être "résolus, raisonnables et forts".
A la question de savoir s'il estimait nécessaire de changer la stratégie nucléaire de l'Alliance envers la Russie, le secrétaire général de l'Otan a répondu que l'Otan était "plus loin que jamais de se servir de l'arme nucléaire, mais tant qu'elle existait dans le monde, l'Otan resterait une alliance nucléaire".
"Ce que nous faisons actuellement dans les pays baltes et en Pologne ne signifie nullement une augmentation sensible du nombre de nos forces armées", a indiqué le responsable, soulignant qu'il ne pensait pas que la Russie avait l'intention d'attaquer un pays membre de l'Otan.
"Il est important que nous tenions ouverts les canaux pour le dialogue politique et trouvions de nouvelles voies permettant de faire baisser la tension et éviter des ennuis, alors la question d'une rencontre Russie-Otan avant le sommet de Varsovie reste ouverte", a ajouté Jens Stoltenberg.