Peu après 06H00 heure de Paris, les premiers migrants, notamment des Soudanais et des Afghans, ont commencé, dans le calme, à monter dans les bus qui devaient les emmener dans des centres d'hébergement en Ile-de-France et en province.
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— Sheila Weeks (@sheilaweeks) 2 мая 2016 г.
Les migrants "vont demander l'asile" dans les centres d'hébergement et "ceux qui ne le font pas ou se conduisent mal, on les met dehors. La France n'est pas une terre de désordre et de pagaille", a déclaré sur place Jean-François Carenco, préfet d'Ile-de-France.
Évacuation dans le calme du camp de migrants de Stalingrad. Paris XIXe. @le_Parisien pic.twitter.com/jOB3hRvBq2
— Ronan Tésorière (@RonTesoriere) 2 мая 2016 г.
Sur le terre-plein, les tentes serrées les unes contre les autres, les matelas et les couvertures de survie laissés près des poubelles débordant de détritus témoignent des conditions de vie très dégradées de ce campement, constate une journaliste de l'AFP.
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Entre 400 et 500 personnes avaient été recensées la veille mais les migrants étaient largement plus nombreux lundi. Peu après 08H00, 1.044 étaient déjà partis, selon la préfecture de région, et environ 300 personnes attendaient toujours, sous la surveillance de la police, de monter dans les bus.
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L'opération était menée par la Ville de Paris, la préfecture de région et la préfecture de police, et a mobilisé 150 membres des forces de l'ordre, selon un porte-parole de la police.
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— Lucien Webert (@LucienWebert) 2 мая 2016 г.
C'est la troisième fois en deux mois que ce campement de fortune est évacué. Au total, une vingtaine d'opérations de "mise à l'abri" de ce type ont été organisées à Paris depuis le 2 juin 2015, date de l'évacuation du campement de La Chapelle.
Celui de Stalingrad avait été évacué une première fois le 7 mars, puis le 30 du même mois, et à chaque fois il s'est reformé peu après. "Ce ne sont pas les mêmes", selon le préfet de région, qui souligne le nombre important de "primo-arrivants" parmi les migrants évacués lundi.
