"La baisse de la production aux Etats-Unis, la diminution des coûts des compagnies pétrolières et la suspension de l'exploitation à travers le monde ont renforcé l'espoir que le marché ne sera plus aussi saturé", indique The Wall Street Journal.
Plusieurs analystes estimaient alors que les cours ne pourraient pas remonter avant l'année prochaine, observe le quotidien américain. Mais ils se sont apparemment trompés. À présent, bien que certains experts restent toujours sceptiques et prédisent une nouvelle chute, la montée des prix du pétrole a pu résister malgré l'échec des négociations de Doha, qui avait pour but un gel de la production.
Selon le journal américain, la situation qui règne à ce jour sur le marché risque toutefois de se dégrader. Cela pourrait se produire si de nouveaux lots de pétrole arrivent avant que l'excédent existant aujourd'hui ne soit épuisé, un scénario envisageable si la montée des cours donne aux sociétés pétrolières l'envie de relancer les projets suspendus.
Cet avis est partagé par les analystes de la banque d'investissement Jefferies, cités par Reuters. Selon eux, au cours du deuxième semestre 2016, le marché pourrait faire face à un déficit de pétrole.