"Jusqu'à 03H30, les forces de l'ordre ont subi des jets de projectiles. On ne dénombre aucun blessé, ni du côté des forces de l'ordre ni de celui des manifestants", affirme la préfecture de police dans un communiqué, précisant que les gardés à vue feront "l'objet de poursuites judiciaires".
Ces gardes à vue s'ajoutent aux 21 interpellations effectuées jeudi à Paris lors de la manifestation contre la loi travail qui a donné lieu à de violents affrontements entre "300 casseurs" et policiers, selon la préfecture.
Lors de cette dispersion, les forces de l'ordre, déjà prises pour cibles dans la soirée, "ont à nouveau reçu de nombreux jets de projectiles, provenant notamment d'un bloc en béton découpé au burin et au marteau par des individus", détaille la préfecture de police.
A 01H50, "une centaine de manifestants particulièrement virulents et mobiles ont forcé le barrage mis en place avenue de la République occasionnant de nombreuses dégradations", ajoute-t-elle. Deux voitures Autolibs et deux scooters ont notamment été incendiées, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Le préfet de police avait rappelé dans la soirée aux organisateurs et aux participants la nécessité de ne pas installer de structures autres que celles précisées dans la déclaration de manifestation et de respecter scrupuleusement l'heure de fin de déclaration du rassemblement, minuit pour la dispersion et le rangement des installations", justifie-t-elle.