Des astrophysiciens de l'Université d'Etat de l'Alabama basée à Huntsville (sud-est) ont proposé d'utiliser les données des observatoires spatiaux et terrestres afin de mettre au point une nouvelle méthode de détection de l'énergie sombre.
Des chercheurs ont étudié plus de 320 amas de galaxies situés à 0,76-8,70 milliard d'années lumières de la Terre. D'après les estimations des astrophysiciens, cela correspond au moment où le ralentissement de l'Univers a succédé à son élargissement.
"Les amas de galaxies ressemblent aux poupées russes dont les figures les plus petites ont la même forme que les plus grandes. Cela permet notamment de mesurer précisément la distance qui les sépare grâce à la comparaison des groupements de galaxies", a déclaré l'auteur de la recherche Andrea Morandi.
Les scientifiques supposent que ces derniers milliards d'années, les caractéristiques de la matière et de l'énergie sombres n'ont pas changé. Cela signifie en particulier que l'énergie sombre représente une constante figurant dans les équations de la théorie générale de la relativité d'Albert Einstein et non pas un champ variable.
"Russian Doll" Galaxy Clusters Reveal Information About Dark Energy:https://t.co/hphAjyPRoa via @chandraxray pic.twitter.com/gRgFeVcaIT
— John David (@JohnDavid_1) 28 апреля 2016 г.
Grâce à cette nouvelle approche, les astronomes comptent mesurer les rythmes d'élargissement de l'Univers à partir du moment du Big Bang. La vitesse de ce processus est déterminée par l'énergie sombre et la matière noire dont la nature reste toujours incertaine.