Ce texte de sept pages reprend tous les points d'entente et pourrait servir de base à un accord entre les deux camps sur la transition politique. Les participants aux négociations estiment par exemple que le gouvernement de transition pourrait réunir des représentants des autorités actuelles ainsi que des activistes d'opposition et des indépendants. Le texte stipule également que "le nouveau pouvoir devra assurer l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie".
Concernant le sort du président Bachar al-Assad, Staffan de Mistura a souligné que le cycle actuel de négociations à Genève n'avait pas permis d'évoquer cette question. Il a également fait remarquer que la deuxième phase des pourparlers intra-syriens s'était déroulée "dans le contexte d'une escalade du conflit dans le pays et de violations permanentes du cessez-le-feu". "Le cessez-le-feu syrien a été maintenu mais il pourrait échouer à tout moment, affirme-t-il. Il faut lui donner une nouvelle impulsion. S'il était respecté aussi strictement que par le passé, il serait facile de faire revenir toutes les délégations à la table des négociations". L'envoyé spécial de l'Onu a notamment souligné le rôle potentiel de la Russie et des États-Unis qui devraient, selon lui, "employer d'urgence tous les moyens pour renforcer le cessez-le-feu", avant de souligner qu'en l'espace des dernières 48 heures "un Syrien mourait toutes les 25 minutes" et "qu'un était blessé toutes les 13 minutes".