La poupée représente une veuve indépendante bienveillante qui aime prendre des selfies en sous-vêtements et qui est une amatrice du best-seller britannique "Cinquante nuances de Grey". Parfois, tante Fahita (c'est son nom) plaisante au sujet de l'alcool et du sexe.
Selon l'avocate Samira Sabri, qui a intenté une action en justice contre la poupée, elle "est allée trop loin". "La tante Fahita n'est pas un bon exemple de la liberté d’expression",estime-t-elle.
Auparavant, les autorités égyptiennes avaient également critiqué les propos de la tante Fahita, qui avait qualifié les députés égyptiens de "coincés".
Ces derniers ont appelé à supprimer l'émission et à mettre le diffuseur, la chaîne CBC, à l’amende. Selon les membres du parlement, l'émission "insulte les députés et va au-delà de la liberté de l'expression".
Tante Fahita n’en est pas à son premier procès. En 2014, elle a en effet été impliquée dans un scandale terroriste. La compagnie de télécommunications Vodafone a utilisé l'image de la tante Fahita dans un spot publicitaire proposant aux utilisateurs de relancer leurs anciennes cartes SIM. Les autorités égyptiennes l'ont alors considéré comme un message chiffré adressé aux "Frères-musulmans". Néanmoins, l'enquête n'a débouché sur rien.