Afin de combattre Daech, le procureur italien Franco Roberti a proposé de légaliser la marijuana. Selon lui, la dépénalisation de la vente du cannabis porterait un sérieux coup aux djihadistes et aux autres groupes criminels qui organisent la contrebande.
"La dépénalisation ou même la légalisation seraient, sans aucun doute, une arme contre les trafiquants, parmi lesquels pourraient se trouver des terroristes qui gagnent ainsi de l'argent", a-t-il indiqué à l'agence Reuters.
Bien que Daech ne contrôle qu'une partie des territoires placés sur la route principale du haschisch qui commence en Afrique du Nord, traversant le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, cela garantit son financement à hauteur de 7%, selon les estimations de la société d'analyse et d'expertise IHS publiées le 18 avril.
For #ISIS, Hash is Haram/forbidden but not the Benjamins it brings to its coffershttps://t.co/AU09Sve0NY pic.twitter.com/wNzhfYRheF
— Sailor (@atariqx) 20 апреля 2016 г.
Le procureur a souligné que, selon les informations de l'Onu, le trafic de drogue, y compris le cannabis et ses dérivés, rapportait plus de 32 milliard d'euros à la criminalité organisée en Italie.
Ces derniers temps, la question de la légalisation de la marijuana se pose assez souvent dans certains pays, mais chacun poursuit ses propres buts. Ainsi, le président mexicain Enrique Peña Nieto veut légaliser la marijuana à usage thérapeutique et autoriser la possession de 28 grammes au maximum, pour sa consommation personnelle.
Heureux de constater que le gouvernement se range à mes arguments sur la nécessité d'un débat sur la prohibition du cannabis @jm_leguen
— Patrick Mennucci (@patrickmennucci) 11 апреля 2016 г.
La prohibition du cannabis en France n'a pas amené de diminution de la consommation. Le pays est l'un de ceux qui consomment le plus dans la jeunesse, selon le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen, qui estime qu'il faudrait "aller vers des mécanismes de légalisation contrôlée mais surtout avec des politiques d'éducation et de santé publique".