Pendant la visite organisée par l'organisation Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), Ksénia Lukyanova et d'autres invités, dont des sénateurs socialistes et républicains, ont visité le Liban, le Kurdistan irakien et la Syrie.
Comme le confie la correspondante de Sputnik, lors de ce déplacement le sujet de la Russie a beaucoup été abordé avec les civils et d'après leurs témoignages, ils divisent le cours de la guerre civile entre avant et après la campagne russe en Syrie, lancée le 30 septembre dernier.
"Sans que je pose la question, dès qu'ils apprenaient que c'est un média lié à la Russie, ils disaient que après l'intervention russe, ils avaient vraiment senti le changement de la situation, ils se sentaient plus rassurés", a confié Ksénia dans le studio de Sputnik tout de suite après son retour à Paris.
"C'est important d'en parler car on essaie ici en Occident de retourner un peu la situation et de parler des milliers de civils qui avaient été attaqués, les informations qui sont toujours niées par le gouvernement russe puisqu'il n'y a aucune preuve, et moi j'ai pu personnellement rencontrer beaucoup de civils qui disent des choses tout à fait contraires", indique la journaliste.
Encore une chose qu'il faut voir de près pour pouvoir l'appréhender, c'est la situation des réfugiés, assure Ksénia. Avec d'autres membres de la délégation, notre correspondante s'est rendue dans le camp de réfugiés de Zahlé (Liban) et dans la petite cité chrétienne de Maalouala, située à une heure de route de Damas et dévastée par les extrémistes du Front al-Nosra et de Daech. C'est toute une autre réalité qui ne se trouve pourtant qu'à quatre heures de vol de France.
Lors du déplacement, les invités du CHREDO ont réalisé d'innombrables rencontres avec des personnalités politiques et religieuses, dont le président du parlement kurde et le grand mufti de Syrie.
Découvrez les témoignages, les histoires et les enregistrements recueillis par Ksénia à partir de lundi sur Sputnik.