En particulier, selon le numéro un américain, les Etats-Unis en coopération avec leurs partenaires arabes surveilleront conjointement des navires dans le golfe Persique afin d'empêcher la contrebande d'armes, ainsi qu'aideront à lutter contre l'Etat islamique.
Selon M.Obama, l'élimination de Daech est l'objectif commun des participants au sommet.
"Nous restons unis dans notre détermination à détruire le groupe EI, qui est une menace pour nous tous", a-t-il indiqué.
En même temps, il a noté qu'aucun pays de la région n'était intéressé par un conflit avec l'Iran, dont la politique est la cause de la plus grande préoccupation des monarchies arabes.
M.Obama a également évoqué la situation dans les points chauds du Proche-Orient et de l'Afrique du nord. Il a exhorté les parties au conflit au Yémen à respecter la trêve, de plus qu'il a déclaré que les Etats-Unis continueraient à soutenir l'Irak "qui libère les villes du contrôle de l'EI et les restaure".
De plus, le président américain a précisé que le cessez-le-feu en Syrie était "très fragile", en ajoutant que les Etats-Unis continuaient à exhorter l'opposition syrienne modérée à respecter la trêve.
Barack Obama a entamé mercredi sa tournée internationale de six jours par une visite en Arabie saoudite.
Cependant, la partie saoudienne a réservé un accueil assez froid au président américain, ce qui témoigne de la montée de tensions entre les deux pays.
En outre, la descente de M.Obama de l'avion présidentiel n'a pas été retransmise par les télévisions saoudiennes. Dans le même temps, le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a accueilli le dirigeant US d'une poignée de main sèche au lieu de l'embrasser, comme c'était le cas lors de la visite de George W. Bush en 2008.