Lors de la descente de l’appareil en provenance de Dublin, à une altitude de 7.800 pieds (2.300 mètres environ), le pilote du vol EIN526 d’Aer Lingus a vu passer, à 150 mètres environ sous son aile droite, un drone civil, pourtant censé ne pas dépasser un plafond de 150 mètres, rapporte l'AFP.
Après l’atterrissage, le pilote a signalé à la gendarmerie des transports aériens (GTA) l’incident, qui a eu lieu vers 15 h 30 mercredi, alors que l’Airbus A320 de 174 places survolait le département du Val-d’Oise, à 30 nautiques (environ 55 km) de l’aéroport. "La gendarmerie s’est rendue immédiatement sur la zone, près de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise), mais n’a observé la présence d’aucun drone", a déclaré une source aéroportuaire, selon laquelle la vraisemblance du récit du pilote est sujette à caution, compte tenu de l’altitude très élevée pour un drone civil. Elle précise qu’une enquête est en cours, confiée à la GTA.
Si certains drones peuvent atteindre plusieurs milliers de mètres d’altitude, des évolutions à une telle altitude restent très étonnantes.
Dans le cas où un drone heurterait un avion ou serait aspiré par un réacteur, le principal risque viendrait de la batterie au lithium de l’engin, un matériau très inflammable.
Selon un arrêté publié en décembre, les drones ne sont pas autorisés à voler à proximité des aéroports ni à survoler des zones habitées et sont limités à un plafond de 150 mètres à portée de vue de leur opérateur, sauf exception.