Les résultats de l'étude ont été présentés à la réunion de l'Union européenne des géosciences (European Geosciences Union).
Les pertes économiques calculées par les auteurs de l'étude s'élèvent à sept trillions de dollars (environ 6,2 trillions d'euros). Les scientifiques ont tiré de telles conclusions après avoir analysé les données de 35.000 catastrophes naturelles qui ont eu lieu depuis plus d'un siècle, et qui ont conduit à la mort de plus de huit millions de personnes.
La nature des catastrophes naturelles dépend largement de la situation géographique du pays où elles se produisent. Par exemple, le Royaume-Uni est le plus touché par des inondations, le Chili et la Nouvelle-Zélande par les tremblements de terre, les régions centrales de l'Afrique et de l'Amérique du sud par la sécheresse.
Toutefois, malgré les pertes totales provoquées par les catastrophes, les pertes relatives de bâtiments et d'autres infrastructures sont faibles et diminues avec le temps, ce qui, selon les chercheurs, souligne une amélioration des méthodes de prévision et de prévention des catastrophes.