Le collisionneur NICA (Nuclotron-based Ion Collider fAсility) est conçu à partir du Nuclotron, un accélérateur supraconducteur, et est sur la feuille de route du Forum stratégique européen sur les infrastructures de recherche (ESFRI).
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— РоссиЯ (@Russia) March 26, 2016
"NICA est le premier projet russe dans l'histoire à se retrouver sur la feuille de route du Forum stratégique européen. Pour nous, la reconnaissance officielle du NICA comme un projet international mégascientifique est beaucoup plus importante que la question du financement. De plus, notre projet a été reconnu comme l’un des plus prioritaires et des plus remarquables dans ce domaine de la physique. Donc, on aboutit à être sur un pied d'égalité avec les projets les plus importants, le Grand collisionneur de hadrons du CERN et le projet allemand de FAIR (Facility for Antiproton and Ion Research, ndlr)", raconte Grigori Troubnikov, directeur adjoint de l'Institut unifié russe de recherches nucléaires.
Le Forum stratégique européen sur les infrastructures de recherche rassemble des experts de tous les pays européens. De temps en temps, l'organisation publie une feuille de route des projets scientifiques européens les plus prometteurs.
Selon les représentants de l’institut, le but du projet est de déterminer comment étaient les premiers moments de la "vie" de l'Univers.
A l'aide du nouveau collisionneur, les scientifiques effectueront également des recherches dans le domaine de la science des matériaux, de la médecine, de la protonthérapie, de la radiobiologie et de l'électronique. Ils mèneront en outre des recherches relatives au recyclage et au traitement des déchets radioactifs ainsi qu'à la création de nouvelles sources d'énergie propre et de techniques cryogéniques.
La mise en marche du collisionneur NICA est prévue pour dans trois ans, en 2019. Vers 2023, le complexe devrait fonctionner à pleine puissance. Quant aux coûts, ils s'élèvent à 545 millions de dollars (près de 488 millions d'euros).