Répondant à cette demande, le secrétaire du conseil Krzysztof Kunert s'est prononcé contre la restauration du monument. Il a déclaré que "l'existence de cet objet n'est plus admissible car il incarne une histoire pervertie des relations soviéto-polonaises de l'époque de la Seconde guerre mondiale et après".
Selon le chef de la société mémorielle polonaise Koursk Jerzy Tyc, le monument en question se trouve sur la liste des monuments qui doivent être protégés par la Pologne dans le cadre de l'accord russo-polonais de 1994. Mais la partie polonaise ne s'est jamais occupé du monument, qui est tombé en ruines.
D'après le dirigeant de la société Koursk, il s'agit d'une violation de la loi et l'organisation a finalement restauré le monument malgré l'interdiction du Conseil pour la protection de la mémoire de la lutte et du martyre.
Les militants y ont placé l'inscription "La paix pour le monde", qui est, selon M.Tyc, tout à fait d'actualité.
Ces dernières années, de nombreux monuments soviétiques ont été profanés en Pologne, y compris ceux où sont enterrés les corps de soldats de l'Armée rouge. En novembre 2015, le ministère russe de la Défense rapportait que la Pologne était le pays européen où l'on déplorait le plus de cas de vandalisme envers les monuments russes et soviétiques. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part appelé Varsovie à prendre des mesures pour protéger convenablement les monuments.
Récemment, les autorités polonaises ont déclaré qu'ils comptaient démanteler près de 500 monuments soviétiques à travers le pays.
Мы имеем дело с госполитикой https://t.co/Rxt1nsPYQO pic.twitter.com/F7vXTJX5uZ
— МИД России (@MID_RF) 17 января 2016 г.