Selon le diplomate russe, la plupart des exportations qui assurent le financement de Daech sont réalisées toujours via la Turquie "avec sa complaisance ou inaction".
"Les principaux itinéraires de transit de djihadistes étrangers et de livraison d'armes destinées aux terroristes passent à travers les frontières turco-irakienne et surtout turco-syrienne", a annoncé M.Tchourkine devant le Conseil de Sécurité de l'Onu.
"Dans ce contexte, nous jugeons nécessaire d'envisager la fermeture de la frontière turco-syrienne à des fins antiterroristes", a-t-il indiqué.
Il faut également étudier la possibilité d'imposer un "embargo commercial et économique total" à l'égard de Daech, a poursuivi M.Tchourkine.
Dans le même temps, l'ambassadeur russe a exprimé ses préoccupations par rapport à l'emploi de substances toxiques par des combattants de plusieurs groupes terroristes en Syrie, dont la récente utilisation du gaz moutarde par Daech à Deir ez-Zor.