Entre-temps, les avocats de M.Assange tentent de veiller à ce que le parquet révoque le mandat sur la base de la décision du groupe de travail des Nations unies (WGAD) sur la détention arbitraire de leur client.
Toutefois, les procureurs suédois ont confirmé jeudi qu'ils cherchaient toujours à interroger l'Australien en fuite sur une allégation de viol commis en Suède remontant à 2010.
"Assange est toujours soupçonné d'un crime grave et il reste des risques de fuite", a déclaré le parquet suédois.
Le 5 février, le WGAD avait pris une décision favorable à Julian Assange, reconnaissant que sa privation de liberté était illégale. Le groupe de travail avait en outre appelé le Royaume-Uni à le libérer et à lui verser une compensation.
Depuis 2012, le célèbre lanceur d'alerte se réfugie à l'ambassade d'Equateur à Londres afin d'éviter une extradition vers la Suède où il doit être entendu dans le cadre d'une enquête pour viol et agression sexuelle.
Julian Assange refuse de se rendre en Suède de crainte d'être réextradé vers les Etats-Unis où il pourrait tomber sous le coup d'une condamnation pour avoir révélé les nombreuses dérives de la politique américaine.