Lors du programme de cette année, le dirigeant russe a répondu à 80 questions. Des interventions en direct ont été diffusées depuis la Crimée, l'île de Sakhaline, la région de Voronej, Tomsk (Sibérie) et Toula.
La 14ème ligne directe de M.Poutine avec la population n'a pas été la plus longue de l'histoire mais s'est néanmoins avérée la plus productive quant à la réaction des fonctionnaires aux réponses du chef d'Etat russe.
Ainsi, la première question posée au dirigeant russe portait sur la mauvaise qualité des routes dans la région d'Omsk (Sibérie):
"Les autorités ne nous écoutent pas. Tout est sale et détruit. Le métro n'a toujours pas été construit".
M.Poutine s'est engagé à parler de ce sujet avec le gouvernement et les autorités régionales. Quelques minutes plus tard, les autorités de la région en question ont promis de réparer 21 routes d'ici le premier mai 2016.
La réaction des fonctionnaires à une autre question concernant les arriérés de salaire dans une usine de l'île de Sakhaline (Extrême-Orient) a été encore plus rapide. Dix minutes après l'appel, des poursuites pénales ont été engagées contre le directeur de l'usine qui ne payait pas le salaire de ses employés.
"J'appelle le Procureur de Russie à écouter notre conversation et à se pencher sur le travail de son bureau à Sakhaline", a tranché le président russe.
Au total, on a envoyé à Vladimir Poutine environ 2,5 millions de questions, ce qui fait un total de 2.500 questions par minute.