Selon la déclaration de Svyatoslav Tsegolko, porte-parole de M.Porochenko, rendue publique sur Facebook, des petits malins ont essayé d'inventer une interview du président ukrainien accordé au journal américain The New York Times.
Selon le responsable ukrainien, ils ont utilisé un faux document pour déposer une demande avec des numéros de téléphone et des courriers électroniques de leurs agents, ainsi qu'annoncé des réponses envisagées à la question.
Les journalistes ont vérifié le document auprès du service de presse réel, et ainsi, la fausse interview n'a pas été publiée dans le journal, précise M.Tsegolko qui remercie les représentants du New York Times pour leur attention.
Mais qui pourrait être l'inspirateur de cette idée? Le porte-parole du président ukrainien est persuadé que ce sont les services secrets russes qui ont organisé cette interview imaginaire. Le responsable croit qu'ils mènent "une guerre hybride" contre l'Ukraine.
M.Porochenko s'était déjà retrouvé au centre d'un scandale avec le New York Times. Le 31 mars dernier, le journal avait publié un éditorial où l'Ukraine était qualifiée de "marais de corruption", et M.Porochenko était décrit comme une personne du passé.
Le 2 avril dernier, le président ukrainien avait déclaré que cet article était un élément d'"une guerre hybride" contre Kiev. Les propos de M.Porochenko avaient soulevé une vague de déclarations critiques en Ukraine, en particulier, chez les membres du groupe présidentiel à la Rada suprême.
Le lendemain, le chef d'Etat ukrainien avait précisé sur Facebook qu'il avait été mal compris. Il avait exprimé son accord avec l'idée que l'Ukraine devait encore faire des efforts, en particulier, dans la lutte contre la corruption. Dans le même temps, il avait souligné qu'il était prêt à défendre son pays dans l'espace public.