"Un grand nombre de candidats ont soumis des documents. Initialement, il y avait 11.500 personnes. Au jour de l'élection, il reste 3.500 candidats qui seront en compétition pour les 250 sièges de l'Assemblée du peuple (parlement monocaméral, ndlr)", a déclaré le président de la commission, Hisham Shaar.
Le responsable a ajouté que les législatives ne se tiendraient pas dans les provinces d'Idlib et de Raqqa, contrôlées par les groupes terroristes Etat islamique et Front al-Nosra.
"Les bureaux de vote seront ouverts partout, sauf dans les provinces d'Idlib et de Raqqa, qui ne sont pas sous contrôle de l'Etat… Les élections n'auront lieu que là où le contrôle est dans les mains de l'Etat afin d'assurer la transparence des élections ainsi que la liberté de choix de l'électeur et sa sécurité sur le chemin des bureaux de vote", a fait remarquer M.Shaar.
Les candidats issus des zones contrôlées par Daech et le Front al-Nosra pourront eux aussi participer aux élections. Ces hommes politiques représenteront les intérêts de la population syrienne résidant dans les territoires occupés ainsi que ceux des personnes forcées de prendre la fuite.
La police et les autres forces nationales ont annoncé des mesures de sécurité renforcées le jour de scrutin. Avant ce jour de silence, la veille des élections, les rues de Damas ont été débarrassées d'une myriade de panneaux d'affichage comportant les noms et les photos des candidats.
Selon la Constitution adoptée le 26 février 2012 à l'issue d'un référendum, les élections législatives seront multipartites. L'Assemblée du peuple comprend 250 députés dont les membres sont élus au suffrage direct et secret pour un mandat de quatre ans.