Le rapport, préparé par la Commission bipartisane et publié en 2003, fait plus de 800 pages. La quasi-totalité du document est accessible au public, sauf le dernier chapitre de 28 pages, qui a été immédiatement classé pour des raisons de sécurité nationale.
Le rapport indique qu'ils étaient arrivés aux Etats-Unis sans aucune expérience de vol, mais, grâce à l'assistance du représentant des autorités saoudiennes Omar al-Bayoumi, ils ont reçu de l'argent et ont été inscrits dans une école de pilotage.
Répondant à une question visant à savoir si les terroristes avaient été soutenus par le gouvernement, des riches personnes ou par des organismes de bienfaisance saoudiens, le sénateur Graham a répondu: "Tous mentionnés".
Kirsten Gillibrand déclare à son tour qu'il est nécessaire de déclassifier la partie du document en prévision de la visite de Barack Obama en Arabie saoudite, prévue pour le 21 avril.
"Cela permettra notamment de veiller à ce que le président puisse discuter avec les dirigeants saoudiens des questions soulevées dans le rapport", a-t-elle noté.
De plus, selon l'ancien membre du Congrès et ex-directeur de la CIA Porter Goss, les données sur l'implication de l'Arabie saoudite dans les attaques terroristes ont été mises au secret pour des raisons politiques: l'administration du président George W. Bush ne voulait pas souiller les relations avec Riyad.
Le 30 septembre 2015, le tribunal de New York a rejeté la plainte des parents de victimes contre l'Arabie saoudite. Le juge George Daniels avait déclaré que l'Arabie saoudite, en tant qu'Etat souverain, bénéficiait d'une immunité en vertu des lois américaines et ne pouvait être forcée de payer le montant demandé.
Selon le juge, l'Iran n'aurait pas pu se défendre contre des accusations de soutien au terrorisme, et devait donc être tenu responsable des dommages. Cependant, il n'a fourni aucun argument sur la façon dont Téhéran aurait été impliqué dans ces attentats et si un procès contre l'Iran dans cette affaire même existait.