Selon MarketWatch, cette somme est composée d'amendes et de frais de justice.
Les experts de l'institut de recherche financière New City Agenda signalent que ces dépenses immenses ont produit un "impact dévastateur" sur la rentabilité des banques, qui ont dans la foulée sensiblement réduit le versement de dividendes aux actionnaires.
"La rentabilité des banques de détail britanniques a été menacée par des manquements persistants et une culture de vente agressive", précise l'étude.
Le scandale des PPI a été le plus onéreux: il a coûté au total 37,3 milliards de livres (42,03 milliards d'euros), soit quatre fois plus que les dépenses du Royaume-Uni pour l'organisation des Jeux olympiques de Londres en 2012.
Ainsi Lloyds Banking Group a versé 14 milliards de livres entre 2010 et 2014, Barclays 7,3 milliards au cours de la même période, et Royal Bank of Scotland Group a totalisé environ 6,4 milliards de livres d'amendes et de frais de justice.
L'étude de New City Agenda appelle les banques à plus de transparence afin de savoir quels paiements sont effectivement couverts par des réserves accumulées et "quels cadavres restent encore dans le placard".
Les experts appellent également les actionnaires des banques à soulever des questions concernant les versements de bonus qui ne reflètent pas le taux de profit réel.