Actuellement, des centaines de sangliers qui habitent dans la zone exposée à l'irradiation, obligés de manger des aliments contaminés, sont chassés par les habitants locaux qui ont peur des maladies dont ces animaux sont porteurs, annonce The Independent.
Bien que le nombre total de sangliers dans la préfecture reste inconnu, selon des calculs hypothétiques estimés à partir des sangliers victimes de la chasse, le chiffre a augmenté de 3.000 à 13.000 depuis 2014, indique The Independent se référant à The Times.
Les sangliers qui sont eux-mêmes dans une situation difficile nuisent considérablement aux fermes locales. Le chiffre actuel des pertes dues aux sangliers s'élève à 98 millions de yens (800.000 euros). La situation est telle que les sangliers sont actuellement tués plus rapidement qu'ils ne peuvent être enterrés.
Ainsi, les localités proches de Fukushima souffrent d'un manque important d'espace pour enterrer les animaux tués. Une partie des sangliers morts sont brûlés, mais cette méthode ne permet pas de résoudre le problème de façon efficace, parce que cela demande beaucoup d'argent.
Les trois grandes fosses pouvant contenir 600 corps d'animaux chacune, situées dans la ville de Nihonmatsu, à plus de 50 kilomètres de la centrale détruite, sont presque remplies. Par ailleurs, il n'y a plus de terrains publics, où de pareilles fosses peuvent être construites.
La centrale nucléaire de Fukushima a été détruite en 2011 par un énorme tsunami provoqué par un tremblement de terre. Suite à cette catastrophe, près de 19.000 personnes ont trouvé la mort ou ont été portées disparues, et 160.000 personnes ont perdu leurs maisons.