Des scientifiques britanniques ont analysé plus de 76.000 achats et dépenses réalisés sur six mois par un échantillon de 625 personnes et ont essayé de les relier aux traits de caractère humain. En guise d'exemple, fréquenter régulièrement un restaurant caractériserait une personne extravertie, tandis que des dépenses pour des animaux domestiques sont associées à la bienveillance, lit-on dans un article publié par le journal Psychological Science.
Les participants à l'étude ont ensuite passé un test afin de définir leurs traits de caractère ainsi que leur degré de contentement dans la vie. Les scientifiques ont juxtaposé les dépenses effectuées par les personnes et les résultats des tests et sont arrivés aux conclusions suivantes: les gens dépensent leur argent conformément à leurs traits de caractère. Par exemple, les extravertis ont dépensé 52 livres de plus par an (environ 64,50 euros) que les personnes introverties dans les restaurants. Les individus disciplinés et organisés ont dépensé 124 livres de plus par an en frais médicaux que les personnes jugées plus indisciplinées (environ 153,70 euros de plus).
Récemment, des chercheurs britanniques ont déclaré qu'il existait encore un moyen de nous rendre plus heureux, et il s'agit du malheur.
Ainsi, selon le professeur de l'Université de Nottingham Stephen Joseph, entre 30% et 70% des gens ayant traversé des moments difficiles ont ensuite constaté que ces ennuis ont eu des répercussions positives sur leurs vies.
La croissance post-traumatique consiste en ceci, que les personnes qui ont subi un drame se sentent plus fortes et prêtes à se lancer de nouveaux défis et sont moins enclins à sombrer dans la dépression.