Ranimer l'Union soviétique, voilà le désir de deux tiers de la population de la Russie d'aujourd'hui, dont atteste un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM). L'URSS ne leur manque pourtant pas comme entité politique. Les Russes sont tentés par des choses concrètes avec lesquelles elle est associée.
1. L'enfance en URSS et les victoires sportives sont en tête de la liste. Clairement, ce sont les sentiments, notamment de bonheur, de nonchalance, de satisfaction et de victoire qui manquent à un Russe moyen d'aujourd'hui et qui pour lui sont associés à l'époque soviétique.
2. Les avenues désertiques et les pique-niques spontanés sont les choses les plus désirées après celles mentionnées dans le premier point. Ici, il 's'agit toujours de sentiments mais de liberté et de pouvoir faire tout ce que l'on veut.
3. La troisième chose la plus souhaitée par les Russes est le cinéma soviétique que l'on peut savourer pendant des heures et des heures.
4. Les jeunes filles soviétiques connues pour leur modestie. Inattendu? Mais oui, c'est vraiment une chose qui manque.
5. Les produits soviétiques font eux-aussi se souvenir de bons moments de l'époque de l'URSS. Même la queue, pour s'approvisionner à causes des pénuries, est classée parmi les choses qui manquent.
6. L'architecture soviétique fait également rêver des bons vieux temps.
7. Les noces à la soviétique. La cérémonie était modeste, mais mémorable.
8. Les travaux d'été pour les écoliers. Les pauvres élèves étaient renvoyés dans les champs pour y récolter des fruits et des légumes, une expérience inoubliable et même agréable… mais seulement une fois que les années ont passé.
9. Les manifestations pacifiques. Elles unissaient le peuple, leur donnaient le sens de l'unité.
10. Finalement, les jeans cuits, voilà ce qui ne laisse pas les Russes dormir tranquilles même aujourd'hui où l'on possède tout ce qu'on peut imaginer. Ce vêtement, confectionné grâce à la cuisson des jeans traditionnels, est maintenant à la mode. Le sentiment d'originalité, de singularité, accompagnait celui qui les portait.