"Dans ces temps étranges, tout est possible. La situation est en constante évolution. Mais, bien sûr, si nous avons l'occasion, nous serons prêts. On nous le demande constamment depuis que nous sommes entrés au parlement. Maintenant, nous sommes prêts", a annoncé la porte-parole du parti Birgitta Jonsdottir, citée par le journal britannique Independent.
Selon Mme Jonsdottir, la situation créée à la suite des révélations sur les placements offshore du premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson rappelle l'époque de la crise financière de 2008, qui a fortement frappé l'Islande.
"Il y a le même sentiment de perte totale de confiance et d'impuissance de l'éthique. Au début, j'étais choquée, puis enragée", a-t-elle expliqué.
Les publications ont jeté dans la rue quelque 20.000 manifestants en colère brandissant des panneaux "Elections maintenant", des bananes, censées symboliser les dérives d'une "république bananière", et lançant du fromage blanc contre la façade du parlement, un geste de contestation traditionnel sur l'île.
Ces documents, regroupés sous la dénomination Panama Papers, proviennent du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca.
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