La République du Haut-Karabakh a l'intention d'obtenir son statut officiel, a déclaré le chef de la représentation du Haut-Karabakh à Moscou Albert Andryan.
"La position du Karabakh ne se fonde que sur la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh et sur une formulation claire de l'accord sur la non-reprise des hostilités", a indiqué le responsable.
Il a ajouté que Stepanakert n'acceptera jamais un statut d'autonomie au sein de l'Azerbaïdjan.
De son côté, Bakou a, à plusieurs reprises, souligné que le Haut-Karabakh ne pouvait se voir offrir qu'une "autonomie la plus large possible" au sein de l'Azerbaïdjan.
Le 5 avril, Erevan et Bakou ont convenu d'un cessez-le-feu bilatéral le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh, qui est entré en vigueur à midi heure locale.
Un accord bilatéral sur un cessez-le-feu a été préparé à la réunion du groupe de Minsk de l'OSCE sur le Haut-Karabakh à Vienne.
"La trêve fixe les positions que les parties ont occupées. Maintenant, les co-présidents du groupe de Minsk (OSCE) élaboreront leur vision sur cela, et nous espérons que la guerre ne reprendra pas", a affirmé M.Andryan.
Depuis février 1988, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, région autonome principalement peuplée par des Arméniens et qui a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan. Cette démarche a provoqué des affrontements entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises à la suite desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région.