Un jeune homme, assis mains dans le dos, interpellé par la police. pic.twitter.com/OijIPA0DQ8
— Thibaut Le Gal (@LGThibaut) 5 апреля 2016 г.
Entrée dans sa cinquième semaine, la mobilisation a ainsi réuni moins de monde que les précédentes journées organisées, comme celle de mardi, par les seuls mouvements de jeunesse: les manifestations du 24 mars et du 17 mars avaient respectivement rassemblé environ 5.000 et 9.000 manifestants, selon la police.
Après le succès des rassemblements du 31 mars, qui ont réuni entre 390.000 et 1,2 million de personnes, la mobilisation est en recul mais étudiants et lycéens entendent maintenir la pression dans l'attente d'une nouvelle journée d'action avec les salariés le 9 avril.
A Paris, un premier cortège de quelques centaines de lycéens est parti de la place de la Nation, dans le XIIe arrondissement, dans la matinée pour rejoindre à 13h00 les mouvements étudiants sur la place de la Bastille.
Francia: Hoy cientos de estudiantes se han rebelado en París contra la #LoiTravail. #Manif5Avril v/PauldeCoustin pic.twitter.com/dpKL1Gfckv
— Revolución Real Ya (@RRYrevolucion) 5 апреля 2016 г.
Entre 3.200 et 3.400 personnes, selon la police, ont défilé à Paris. Les autorités en avaient dénombré 26.000 à 28.000 le 31 mars.
Cent trente personnes ont été interpellées près de la Nation pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre et des dégradations, a-t-on précisé de source policière.
Selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), 25 lycées étaient bloqués mardi à Paris, et 35 en banlieue. Le ministère de l'Education dénombrait pour sa part 34 lycées bloqués en France, contre 176 le 31 mars dernier.
Premier incident de la journée de manifestation, des feux de poubelle ont été allumés tôt mardi matin devant le lycée Léonard de Vinci à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dont l'entrée a été endommagée.
Plusieurs centaines de lycéens ont de leur côté bloqué les voies de la gare de Rennes.