"La non-déclaration de la contribution au capital autorisé d'une société offshore est une violation des normes anti-corruption, alors que la création d'entreprises de fait pendant l'exécution des fonctions de président est une violation directe de la constitution", a affirmé le directeur de Transparency International en Ukraine Alexeï Khmara.
Selon lui, toute la société ukrainienne attend le lancement immédiat d'un système de déclaration en ligne, qui fournirait la divulgation complète des actifs et des revenus des fonctionnaires, y compris à l'étranger, ainsi que prévoirait une condamnation pour de fausses déclarations délibérées, y compris une condamnation pénale.
"Nous, Transparency International, appelons l'Office national ukrainien de lutte contre la corruption à démarrer une procédure le plus vite possible. Sa valeur est particulièrement importante dans le contexte du scandale lié aux sociétés offshore du président Piotr Porochenko", a ajouté M.Khmara.
De son côté, le chef de l'Etat ukrainien a écrit sur sa page Facebook, qu'en tant que président, il s'était écarté de la gestion d'actifs de la société Roshen.
"Je suis le premier fonctionnaire de l'Ukraine, qui prend au sérieux les déclarations de revenus, les impôts et la question des conflits d'intérêts, que je résous dans le cadre de la loi ukrainienne et du droit international", a-t-écrit.
L'enquête de l'Organized Crime and Corruption Reporting Project se référant à des documents de la société panaméenne Mossack Fonseca a révélé qu'en 2014, Piotr Porochenko avait créé plusieurs sociétés offshores afin de procéder à la restructuration de son entreprise de confiserie Roshen.