"Des combats intenses se poursuivent dans le sud-est et le nord du Haut-Karabakh", a déclaré le porte-parole de l'administration du Haut-Karabakh à l'intention de Sputnik Arménie.
"L'administration travaille 24 heures sur 24. Une réunion des volontaires a été organisée, on établit les listes de réservistes en vue de compléter les unités militaires ayant besoin de renforts", a-t-il ajouté.
L'envoyé de Sputnik Arménie signale que la situation à Stepanakert, ville principale de cette région, peuplée en majorité par des Arméniens, qui avait proclamé unilatéralement son indépendance par rapport à l'Azerbaîdjan en 1988, reste calme.
Entre-temps le ministère azerbaîdjanais de la Défense a démenti les déclaration du Haut-Karabakh sur les combats dans le nord et le sud-est de la région. Une déclaration en ce sens a été faite par son porte-parole Vaguif Diarkhagly.
"La situation est stable, tout est sous le contrôle des forces armées de l'Azerbaïdjan. Pour le moment, des combats ne sont pas constatés", a-t-il commenté.
Face à cette reprise des hostilités inattendue et la plus violente depuis 1994 le président russe Vladimir Poutine s'est dit très inquiet et a appelé "les deux parties à un cessez-le-feur immédiat et à faire preuve de retenue pour éviter qu'il y ait de nouvelles victimes". Les ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense ont contacté leurs homologues arméniens et azerbaïdjanais pour les inciter à une désescalade.