L'afflux d'habitants a débuté samedi, et environ 3.000 familles, forcées de quitter Ramadi qui était sous le contrôle des terroristes, sont revenues dans leurs foyers, a déclaré le maire de la ville Khamid ad-Dalaymi, cité par Reuters.
Les gens sont arrivés dans les quartiers déminés. Le réseau électrique de Ramadi n'est pas encore restauré, la couverture électrique est assurée par des générateurs. L'eau potable provient de l'Euphrate.
Dimanche, de nombreuses familles ont fait la queue aux entrées de la ville, signale la chaîne irakienne Alsumaria. Cependant, bien que le processus ait démarré, les gens ne peuvent pas rentrer dans certains quartiers de Ramadi en raison des trop grandes destructions.
Le 9 février, les troupes irakiennes, en coopération avec les forces de sécurité et de police de la province d'Al-Anbar, ont délogé les djihadistes de tous les quartiers de Ramadi. Ainsi, le contrôle absolu sur toute la ville a été repris par les forces gouvernementales.
Des annonces sur la libération de Ramadi avaient déjà été faites en décembre dernier. Fin décembre, les forces irakiennes avaient déclaré avoir libéré la ville de Ramadi et avoir levé le drapeau national sur le complexe gouvernemental. Il leur restait seulement à nettoyer la ville des mines et engins explosifs laissés par les djihadistes.