Ce bureau est l'un des nombreux éléments du réseau de production des célèbres systèmes antiaériens fournis par le consortium Almaz-Antey.
Il est à noter qu'il y a quelque temps, ce réseau fonctionnait à la limite de ses capacités suite à l'augmentation considérable du nombre de commandes. Pour y remédier, une nouvelle usine de construction de systèmes antiaériens S-300 et S-400 a été mise en chantier en 2011 à Nijni-Novgorod, dans la région de la Volga. Cette entreprise a récemment été ouverte en présence du président russe Vladimir Poutine.
"Depuis l'opération Tempête du désert en 1991, tout le monde a compris que la principale menace pour l'intégrité territoriale d'un pays viendrait du ciel", affirme Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyses stratégiques et de technologies, cité par le quotidien en ligne Gazeta.ru.
"Cette vérité a plus tard été démontrée par les bombardements en ex-Yougoslavie, l'invasion de l'Irak et les frappes aériennes en Libye. La même chose se serait produite en Syrie si Moscou n'y avait pas envoyé ses avions de combat et ses systèmes de défense antiaérienne", a indiqué M. Poukhov.
Parmi les raisons qui incitent les pays étrangers à acquérir des S-400, il convient de citer le fait que ce système est en mesure de détruire des cibles balistiques, estime l'analyste russe.