Le premier ministre belge Charles Michel dans un entretien publié samedi par La Libre Belgique a supposé qu'il y aurait "encore des attentats en Europe et peut être même en Belgique".
"Ce qui est terrible sur le plan humain, confie-t-il, c'est qu'avant les attentats, j'ai répété des dizaines de fois que le risque zéro n'existait pas. Nous redoutions ce qui est arrivé, parce que nous voyions une montée en puissance des fanatismes en Europe, débouchant sur une violence extrême", a déclaré M.Michel.
Le chef du gouvernement a rappelé que le niveau 3 de menace actuellement en vigueur "reste un niveau préoccupant".
Néanmoins, malgré la nécessité d'organiser la coordination entre les différents services impliqués dans ce dossier, il n'est pas question de bouleverser la structure de l'Etat, estime le chef du gouvernement belge.
"La priorité aujourd'hui, c'est de faire fonctionner les institutions telles qu'elles existent", assène le premier ministre. "Mais imaginer que si la Cocof et la Cocom n'existaient pas à Bruxelles, on n'aurait pas eu d'attentats, il faut se pincer pour dire ça sans rire".