"Pour se venger de son adversaire, le président syrien Bachar el-Assad, Recep Tayyip Erdogan a misé sur les groupes islamistes et possiblement sur l'Etat islamique. Les services de sécurité turques laissaient passer les sympathisants de Daech via leur territoire, alors que les Kurdes et les autres insurgés menaient des combats en Syrie. Tous ces terroristes atterrissaient à Istanbul et ensuite traversaient la frontière syrienne sans être inquiétés", lit-on dans l'article du magazine allemand.
Malgré les propos et interventions controversés des autorités turques, la Turquie reste un des partenaires les plus importants de l'Union européenne, notamment grâce à l'accord sur les migrants, souligne Der Spiegel.
L'auteur de l'article considère la réaction du président turc à la fameuse vidéo "Erdowie, Erdowo, Erdogan", qui critique la politique des autorités turques, comme une menace potentielle à la liberté d’expression en Turquie.