Selon les ingénieurs, un coléoptère (Mecynorrhina torquata) a été équipé d’un sac à dos renfermant l’équipement électronique qui sert à le contrôler: un microcontrôleur, un émetteur-récepteur sans fil et six électrodes reliées aux lobes optiques et aux muscles sclérites axillaires (3Ax) dont l'insecte se sert en vol pour manœuvrer.
Pas besoin de contrôle permanent de la part de l'opérateur: les coléoptères suivent eux-mêmes l'itinéraire donné, l'intervention humaine n'étant nécessaire que pour changer de cap.
La revue souligne que l'usage de "robots vivants" permettra de faire des économies sur le matériel.
"A la différence des robots métalliques, qui utilisent des centaines de détails et de moteurs, les systèmes hybrides se servent d'organismes vivants crées par la nature", soulignent les auteurs du projet, ajoutant que le prix du "contenu" d'un tel robot est de moins de sept dollars.
"Nous pourrions facilement ajouter un micro et des capteurs thermiques pour des missions de recherche et de sauvetage. Avec cette technologie, nous pourrions explorer en toute sécurité des zones jusqu’ici inaccessibles comme les recoins et fissures d'un immeuble effondré ", soulignent les chercheurs.