Outre l'afflux de migrants, la Turquie fait face au terrorisme, ce qui constitue un atout de plus pour l'Agence nationale albanaise de tourisme. Son directeur Ardit Çollaku constate qu'une coopération plus étroite s'établit entre les agences touristiques albanaises et russes.
"Je viens de visiter Moscou et Kazan, où j'ai rencontré mes collègues pour parler tourisme, a-t-il confié. Il est important pour les Russes que l'Albanie soit épargnée par la crise migratoire, et nous avons découvert qu'ils sont très intéressés".
En vue d'attirer les touristes russes, Tirana a supprimé en 2014 le régime des visas pour la Russie du 1er juin au 1er octobre. A présent, l'Agence nationale de tourisme demande de prolonger cette période pour rendre le flux touristique ininterrompu.
Ce tableau exemplaire est cependant terni par certains inconvénients. Premièrement, il n'y a pas suffisamment de vols directs entre les deux pays, constate le journal. Deuxièmement, les hôtels albanais manquent de chambres pour accueillir un nombre important de touristes. 80% des hôtels d'Albanie possèdent entre 20 et 40 chambres seulement.