Le tribunal belge a donné son feu vert à la remise à la France de Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir organisé les attentats de Paris, rapportent les médias internationaux.
La chambre du conseil belge a 24 heures pour prendre une décision concernant l'extradition.
La justice française tentera de mesurer son implication dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Pour l'instant, Salah Abdeslam a minimisé son implication dans les attentats, affirmant n'avoir joué qu'un rôle logistique en louant des chambres d'hôtel ou des voitures, et en conduisant les kamikazes au Stade de France.
Un de ses avocats, Cedric Moisse, a déclaré que son client était prêt à collaborer avec les autorités françaises et "veut être remis à la France".
Auparavant, un autre avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, avait déclaré que son client avait refusé de collaborer avec les enquêteurs après les attentats de Bruxelles.
Le 13 novembre, plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi-simultanés ont visé six points de Paris et de sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule. Les attentats ont fait au moins 129 morts.
Deux explosions ont retenti à l'aéroport de Bruxelles le mardi 22 mars, peu avant 8 heures du matin. Un peu plus tard, le métro de Maelbeek, proche de la Commission européenne, était lui aussi touché par un attentat. Selon les données actualisées, ces attaques terroristes ont fait au moins 35 morts et plus de 300 blessés.
Les terroristes du groupe extrémiste État Islamique (EI ou Daech) ont revendiqué ces attentats.