Pour ne pas répéter les fautes commises au début du XXe siècle, les acteurs internationaux doivent faire preuve d'une prudence extrême, selon lui. Dans ce contexte, la visite de Recep Tayyip Erdogan aux États-Unis revêt une grande importance.
En outre, l'Occident est préoccupé par la rhétorique agressive d'Erdogan à l'égard des pays occidentaux, de leur diplomatie ainsi que des communautés religieuses non-musulmanes.
L'Occident sait pertinemment que les principes démocratiques sont systématiquement violés en Turquie, que la lutte contre la corruption et la concussion est insuffisante et que la liberté de la presse est limitée. Et c'est vraiment le cas, concède le général. "Je pense que cette fois, il n'évitera par une pression sérieuse de la part de l'Occident", a-t-il estimé.
La communauté internationale a décidé d'y mettre fin, estime Haldun Solmaztürk. Ce problème ne manquera pas d'être soulevé lors de la visite américaine d'Erdogan, estime-t-il.