Les responsables des camps de réfugiés et de la garde côtière de Libye ont rapporté au quotidien britannique The Times que les autorités du pays n'avaient pas suffisamment de moyens et d'outils pour retenir le flux de réfugiés cherchant à rejoindre l'Europe. Le gouvernement libyen attend une aide financière de l'UE ou menace de ne plus retenir les réfugiés voyageant à destination du Vieux continent via la Libye. Selon l'agence européenne Frontex, l'an dernier 146 000 migrants ont franchi la Méditerranée pour se rendre de Libye en Italie et ce nombre pourrait doubler cette année. Le Times rapporte également les propos du colonel Mohamed Burgib, chef d'un camp de réfugiés situé à 30 km de Tripoli: "L'État est faible et il n'y a pas d'argent. La majorité d'entre nous, ici, n'est pas payée. Si rien ne change, nous cesserons de travailler et ouvrirons les portes. Car aujourd'hui nous faisons tout cela gratuitement".
Dimitris Mardas a déclaré dimanche à la chaîne Antenna TV que les autorités grecques avaient l'intention de vérifier la situation financière des réfugiés arrivant dans le pays et de favoriser ceux qui avaient suffisamment d'argent pour investir dans le pays. D'après lui, la Grèce serait prête à accorder un titre de séjour et un logement aux réfugiés qui pourraient déposer au moins 250 000 euros dans une banque grecque.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.