Projet d'attentat en France: le principal suspect, Reda Kriket, mis en examen

© AP Photo / Francois MoriPolice dans le hall du Palais de Justice
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Le djihadiste présumé Reda Kriket, au centre de l'enquête sur un projet d'attentat en France aux contours encore inconnus, a été mis en examen mercredi par un juge antiterroriste à Paris.

Le Français de 34 ans, déjà condamné en Belgique dans une affaire de filière djihadiste vers la Syrie, a été mis en examen pour plusieurs chefs, notamment pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle, ont indiqué des sources proches de l'enquête. Il doit encore comparaître devant un magistrat spécialisé qui statuera sur une éventuelle détention provisoire, rapporte l`AFP.

Le procureur de la République de Paris, François Molins, doit s'exprimer à 19H30 sur cette affaire, qui s'est développée avec des opérations antiterroristes en Belgique et aux Pays-Bas et la découverte d'armes, d'explosifs et de munitions en grandes quantités.

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Reda Kriket, soupçonné d'avoir séjourné dans les rangs de l'Etat islamique (EI) en Syrie, a été déféré après six jours de garde à vue. Cette durée exceptionnelle ne peut être décidée par la justice qu'en cas de risque imminent d'attentat ou pour les nécessités de la coopération internationale.

Il avait été arrêté jeudi à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), deux jours après les attentats de Bruxelles et moins d'une semaine après l'arrestation par la police belge de Salah Abdeslam, suspect clé des attentats de Paris le 13 novembre. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé la mise "en échec (d')un projet d'attentat en France conduit à un stade avancé", sans donner de détails.

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Le même jour, une perquisition menée dans un appartement à Argenteuil (Val d'Oise) a conduit les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à un véritable arsenal: cinq kalachnikovs, un fusil mitrailleur, sept armes de poing, des chargeurs, ainsi que du TATP, l'explosif artisanal prisé par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et des litres d'eau oxygénée, acétone et acide, ses composants.

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