Les observations des satellites climatiques de la NASA ont à nouveau montré que la superficie des glaces d'hiver était extrêmement basse en 2016. La réduction progresse depuis deux ans, rapporte le service de presse du centre de vol spatial Goddard (NASA Goddard Space Flight Center).
La superficie des glaces de l'Arctique a diminué rapidement au cours des dernières années, établissant de nouveaux records hivernaux et estivaux pour la superficie minimale des calottes glaciaires du nord la Terre.
La superficie des glaciers du cercle Arctique a fortement diminué en 2007, en 2012 et en 2015.
Sur la photo: les glaces arctiques en mars 2016.
Sur la photo: les glaces arctiques en mars 2016.
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© Sputnik . Valeriy Melnikov
L’année 2016 a battu le record de 2015 sur l'étendue de glace minimale pendant l’hiver. Selon les résultats des experts, elle a atteint 14,52 millions de m2, soit 0,02 million de m2 de moins que l’année précédente.
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© Sputnik . Valeriy Melnikov
En juin dernier s'est achevée l’expédition scientifique Kare Winter 2015 organisée par la société Rosneft pour l'étude des glaciers dans les eaux allant de la mer de Barents à la mer de Sibérie orientale.
Les glaciers de l’Alaska fondent de plus en plus rapidement.
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© AFP 2024 Dominique Faget
Nordenskiöldbreen est un glacier sur l’île de Spitzberg. Il mesure 25 kilomètres de longueur et sa largeur atteint 11 kilomètres.
Selon les climatologues, la réduction de la superficie de la glace en 2016 est liée aux températures anormalement élevées en décembre, janvier et février dernier dans l'Arctique et dans tout l’hémisphère Nord.
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D’après les estimations actuelles de la NASA, la température au-delà du cercle polaire est de 8 à 10 degrés plus élevée qu’avant la révolution industrielle.
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L’expédition Kara Winter 2015, la plus importante de ces 20 dernières années, s’est déroulée avec le soutien des spécialistes de l'Institut de recherche sur l'Antarctique et l'Arctique (AARI).
Les vents ont empêché la croissance des glaces, en apportant des masses d'air chaud, et ont provoqué la hausse des températures des eaux océaniques mondiales.
La réduction record de la superficie des glaces d'hiver ne signifie pas que le record sera également battu en été. Un nouveau record ne sera pas établi si l’été dans l'Arctique est froid.
