"Chaque fois qu'un malheur, une catastrophe ou une attaque se produisent à l'étranger, on se demande malgré soi: "Est-ce que cela concerne les Allemands?" A Bruxelles, 31 personnes ont trouvé la mort. Ce sont des hommes. Mais apparemment, tous ne sont pas égaux", écrit le Huffington Post Deutschland.
"Outre les 31 victimes de Bruxelles, plus de 150 personnes innocentes ont été tuées dans des attaques, et personne ne les pleure collectivement. Ankara: 37 morts. Bagdad: 70 morts. Libye: au moins 50 morts. Toutes ces personnes ont été tuées au cours de ces dernières semaines. Elles ont perdu la vie parce qu'elles se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Peu de personnes semblent avoir eu le besoin d'exprimer leur solidarité avec ces victimes. Pourquoi?" interroge le média, plaçant les Européens face à leurs contradictions.
Ce deux poids, deux mesures, est souvent reproché aux Européens. L'Occident a ainsi réagi d'une manière différente aux attentats terroristes de Paris de l'automne dernier et à l'explosion de l'avion russe dans le ciel du Sinaï perpétrée afin de nuire aux relations amicales entre Moscou et Le Caire.