"L'activité des drones a fortement augmenté ces derniers temps dans les secteurs ouest de la zone démilitarisée", rapporte l'agence citant des sources anonymes. Quotidiennement, la Corée du Sud enregistre des vols de 7 ou 8 quadricoptères nord-coréens principalement testés pour le décollage et l'atterrissage.
Selon les autorités sud-coréennes, ces appareils peuvent être redéployés en Corée du Sud en vue de semer la confusion chez les militaires sud-coréens et détourner leur attention sur la partie ouest de la ligne de démarcation militaire entre les deux Etats, afin que la Corée du Nord puisse lancer une opération militaire inattendue dans un autre secteur.
Selon l'agence, la Corée du Nord dispose d'à peu près 300 drones destinés à mener des frappes, ainsi que des opérations de reconnaissance. Certains sont de fabrication chinoise.
Les relations entre les deux pays se sont considérablement détériorées suite à un essai nucléaire, le 6 janvier, et le lancement d'un satellite. Ce dernier a été placé sur orbite à l'aide d'une fusée dotée d'une capacité nucléaire et capable de frapper des objectifs à une distance pouvant aller jusqu'à 12.000 kilomètres.
En riposte, la Corée du Sud a lancé des exercices militaires d'envergure avec la participation des forces armées américaines. Ces exercices ont eu pour but, entre autres, d'entraîner les militaires sud-coréens afin de les préparer à éliminer des sites nucléaires et balistiques de la République populaire démocratique de Corée dans l'éventualité d'une guerre.