Selon lui, il aurait été plus facile d'établir des colonies sur la Lune, compte tenu de la distance qui la sépare de la Terre. Néanmoins, il reconnaît que l'exploration de Mars s'avère beaucoup plus intéressante et n'exclut pas que d'ici 100 ans l'homme habitera la Planète rouge.
"L'attention de la NASA et d'autres agences spatiales est focalisée sur Mars. C'est la plus proche des planètes ressemblant à la Terre avec un sol et une atmosphère. Je ne doute pas que d'ici 100 ans les gens peupleront Mars", a-t-il indiqué à la presse, cité par le quotidien Rossiyskaya Gazeta.
Or, ce projet ambitieux exige des investissements et de nouveaux savoirs relatifs aux moyens de survivre à la radiation spatiale et s'adapter à l'absence de ressources vitales en dehors de notre planète. D'ailleurs, M.Hawking est convaincu que pour survivre l'homme devra quitter la Planète bleue.
"Il existe de nombreuses menaces à notre vie ultérieure sur Terre, dont une guerre nucléaire, un réchauffement climatique catastrophique et des virus génétiquement modifiés. Et le nombre de ces menaces risque d'augmenter au fur et à mesure du développement de nouvelles technologies. Il est indispensable que l'on se disperse dans l'espace et que l'on parte vers d'autres étoiles pour que la catastrophe sur Terre ne mette pas fin à l'humanité", a-t-il estimé.
"J'ai été impressionné par le fait que la Russie avait devancé l'Amérique dans cette course spatiale", a-t-il déclaré, cité par RT.
D'ailleurs, aujourd'hui, 55 ans après cet événement pivot, la Russie, héritière de la puissance spatiale qu'était l'URSS, continue à jouer un rôle clé dans l'exploration de l'espace, estime M.Hawking, qui voit pourtant l'avenir de ce secteur dans la coopération.
"Les Américains comptent sur la Russie en ce qui concerne les vols vers l'ISS. Je crois que l'avenir est dans cette coopération internationale", a-t-il conclu.