Selon le quotidien israélien Haaretz faisant référence à des hauts responsables israéliens, l'amiral a rencontré des représentants de l'unité de renseignement 8200, et a discuté avec eux des perspectives de coopération en matière de cyberdéfense en cas d'une attaque de l'Iran ou du mouvement chiite libanais Hezbollah.
Les Etats-Unis et Israël qualifie le mouvement Hezbollah de terroriste depuis de nombreuses années. Quant à l'Iran, le pays figure sur la liste américaine des cinq menaces mondiales, dont la Russie fait également partie.
En février 2016, il s'est avéré que, lors des premières années de l'administration du président Obama, les agences de renseignement américaines avaient mis au point un plan de cyber-attaques globales contre l'Iran, baptisé Nitro Zeus.
Les Etats-Unis auraient été prêts à une cyber-attaque contre Téhéran si les négociations sur le programme nucléaire iranien échouaient. Cependant, l'été dernier, dans le contexte des accords conclus avec l'Iran, la Maison Blanche a suspendu ce plan.
De plus, l'administration américaine considérait une cyber-attaque globale comme l'une des alternatives possibles à la guerre à grande échelle contre l'Iran, car en 2009-2010 Washington craignait sérieusement qu'Israël puisse effectuer une frappe préventive contre Téhéran.