Selon AP, des bandes d'Israël et d'Espagne, des trafiquants de cannabis d'Afrique du Nord, des cartels de la drogue du Mexique et de Colombie bénéficient de services de blanchiment d'argent. L'agence ne précise pas cependant le montant des revenus criminels décaissés en Chine ou à Hong Kong.
Selon Gilbert Chikli, 90% de l'argent qu'il avait dérobé a été légalisé en Chine et à Hong Kong en utilisant un schéma d'import-export. L'argent illégal était placé dans des sociétés de Hong Kong pour acheter par la suite des articles en Chine, les quantités de marchandises achetées ayant été rehaussées sur les factures.
La Banque centrale et la police chinoises ont refusé de répondre à AP et de commenter son article. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a déclaré le 28 mars que la Chine n'avait jamais été et n'était pas un centre mondial de blanchiment de revenus illégaux.