Pendant les sept années qui ont suivi la junte militaire de Jorge Videla, le régime a tué entre 20 000 et 30 000 personnes. Plus de 10 000 ont été portées disparues et des dizaines de milliers ont été jetées en prison et torturées.
La veille de la visite, Susan Rice, conseillère du président américain à la sécurité nationale, a également annoncé que l'administration avait l'intention de déclassifier une partie des archives de l'armée et du renseignement des États-Unis relatives aux événements de la "sale guerre".
La chaîne CNN suggère d'attendre la publication des documents pour juger de la sincérité des intentions de la Maison blanche. Martin Edwin Andersen, journaliste de la chaîne, pense que "c'est la nature même des documents déclassifiés qui déterminera le succès de la visite et les opportunités de rétablissement de la confiance entre les deux pays".
Andersen établit également un parallèle avec la manière dont les USA ferment aujourd'hui les yeux sur les agissements des régimes autoritaires au Moyen-Orient, avec lesquels ils s'allient dans la lutte contre le terrorisme.
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