Dans des temps anciens, pendant une période appelée Grand bombardement tardif (il y a environ quatre milliards d'années), les quatre premières planètes du Système solaire subissaient un barrage intensif d'astéroïdes.
Parce que les astéroïdes contiennent de grandes quantités d'eau, ils auraient pu en apporter sur la planète Mars, initialement sèche, pendant ce bombardement. Les impacts auraient pu également réchauffer la planète. Mais le climat martien et l'absence d'atmosphère dense ne permettent pas de conserver cette eau pour longtemps, l’océan a tout simplement gelé ou s’est évaporé dans l'espace.
D’après M. Parker, les océans ne pouvaient exister que pour quelques centaines de millions d'années. Leur présence et leur disparition rapide peuvent expliquer beaucoup de signes enregistrés à l’aide les rovers martiens, qui indiquent que Mars a été remplie d’eau.
Cette hypothèse explique aussi bien pourquoi on ne peut trouver aucune trace de vie sur la planète. Quelques centaines de millions d'années, du point de vue de l’évolution, sont insignifiantes, la vie n’a tout simplement pas assez de temps pour se développer.
Le 28 septembre 2015, la NASA a annoncé avoir trouvé de l’eau sur Mars. Plus précisément, les chercheurs ont réussi à retrouver des traces d'hydrates, contenant des molécules d'eau, en particulier des traces de chlorate et de perchlorate de magnésium, ainsi que du perchlorate de sodium.
Pour le moment cinq stations sont situées dans l'orbite de Mars. Trois d'entre elles sont américaines: Mars Odyssey (depuis 2001), Mars Reconnaissance Orbiter (depuis 2006) et MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN, depuis 2014).
Une autre station de recherche a été envoyée récemment et est en route pour Mars. C’est le projet russo-européen, nommé ExoMars-2019, qui comprend l'orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter) et le module d'atterrissage Schiaparelli. Il est prévu que la station atteigne la Planète rouge au milieu du mois d'octobre 2016.